Outre l’originalité du thème, ce qu’il y a de vraiment sympa dans un réseau caraïbe, c’est que l’on peut y faire cohabiter du matériel américain et du matériel européen.
Le réseau se situe dans une petite île fictive des Caraïbes, montagneuse en son centre. Cette île possède de grandes plaines humides, propices à la culture de la canne à sucre. C’est une petite république indépendante, peuplée de descendants d’esclaves et de pirates. A vrai dire, on y fabrique surtout du rhum.
Le réseau est constitué de trois parties démontables avec un décor de fond incurvé. Il possède, à l’arrière, une gare « coulisse ». Cette gare permet l’échange des berlines pleines de canne à sucre avec les vides, cette attraction est possible grâce à une voie cachée à l’intérieur de l’usine. Toute la voie est de la marque Peco. La caractéristique du décor, c’est l’opposition entre l’usine désuète et la nature environnante luxuriante.
L’usine est en contreplaqué épais, recouvert de tôles ondulées, celles-ci consistent en un découpage de barquettes d’aluminium ménager mises en forme entre deux profilés d’aluminium d’huisserie.
Pour la forêt vierge, la marque Heki a été principalement adoptée et il y a aussi un peu de buissons Woodland Scenics. Les feuilles de palmiers sont fabriquées à l’aide d’un fin fil de cuivre enfermant un sandwich de chatterton vert. Celui-ci est ensuite découpé et repeint à l’aérographe en vert mat. Le tronc, en fil de cuivre torsadé, est recouvert de laine copieusement peinte en marron. Les personnages sont tous de la marque Noch.
Les champs de canne à sucre font appel au tapis brosse, abondamment travaillé aux ciseaux pointus et repeint en vert, évidemment.
Malgré un petit reliquat de matériel Egger-Bahn, Jouef, Lilliput et Roco, la marque Minitrains constitue la majorité du parc traction.
Les tenders sont remplis par la « bagasse », résidu de canne à sucre. D’ailleurs, en réalité, la combustion de ce produit sent le caramel au passage des locomotives !