Un signal peut présenter une plaque indiquant « A », ce qui signifie absolute. Ainsi, alors qu’il est possible de franchir un signal au rouge, un signal avec une plaque « A » signifie qu’il faut absolument s’arrêter. Seul le dispatcher peut donner l’autorisation de franchir ce signal.
Indication d’approcher le prochain signal suivant à vitesse réduite.
Cette indication peut être convoyée par le Yellow over yellow : signal présentant deux lampes jaunes placées l’une au dessus de l’autre.
Drapeau, plaque ou lampe bleue protégeant un train sur lequel interviennent des personnes. Il est interdit d’accoster un train abordant un blue flag, ni de le bouger.
Par extension, cette plaque peut être présente sur un jalon ou sur un portail barrant une voie.
Indication de la voie libre, à la vitesse indiquée par un signal, ou par la fiche de route.
Cette indication peut être convoyée ainsi :
Color-position signal, modèle-type du Baltimore and Ohio, en activité sur le Staten Island Railway.
Photo : Thomas Plunkett, CC-BY-SA 4.0, source
Type de signal présentant plusieurs lampes sur une unique cible, sur le même principe d’un Colorlight signal.
Cependant, chaque lampe est doublée ou triplée afin de donner une information par la couleur et/ou par la position de cette couleur, reprenant les positions du semaphore.
Il y a ainsi pour certains signaux :
Certains signaux, notamment les premiers modèles du Pennsy, repris par les compagnies de l’est des USA, présentent trois lampes jaunes formant soit une ligne horizontale, soit une ligne à 45° ou soit une ligne verticale.
Type de signal présentant plusieurs lampes sur une unique cible, chaque lampe présentant une unique couleur (rouge, vert, jaune).
Ces signaux pouvaient parfois créer des couleurs « fantômes » du fait de la réflexion du fanal de la locomotive sur la cible. Ces couleurs peuvent mener à une mauvaise lecture du signal. Pour cette raison, les searchlight signals étaient préférés.
Avec l’arrivée des LEDs, ces signaux tendent à devenir le système dominant.
Voir aussi : Searchlight signal
Dwarf signal commandant l’arrêt
Photo : Roger Puta, domaine public, source
Petit signal bas, placé entre deux voies.
Type de signal consistant en une boule (ou plusieurs) de couleur coulissant le long d’un mat.
Il s’agit d’une des plus anciennes formes de signalisation avec les semaphores.
L’expression « high ball » signifie que la voie est libre (synonyme du signal clear) ou que le train roule à pleine vitesse (car il a la voie).
Interlocking à Selma-Smithfield, Caroline du Nord
Les voies de CSX et du NS se croisent à cet endroit, également desservi par des trains Amtrak.
À l’avant-plan sont les searchlight qui protègent l’interlocking, les signaux rouges dans le lointain sont ceux commandant l’arrêt en gare.
Photo : David Wilson, CC-BY 2.0, source
Un interlocking est une disposition d’appareils de signaux destinés à empêcher que des mouvements ferroviaires rentrent en collision lors du franchissement d’un ladder ou d’un crossing.
Les commandes des appareils de voie et des signaux sont contraintes par un système d’enclenchement, empêchant de créer des itinéraires ou de convoyer des ordre qui pourraient causer un acident.
Par extension, le terme interlocking désigne l’ensemble des signaux couvrant les voies concernées, et donc la zone concernée. Les voies concernées sont désignées interlocking plant.
De nombreuses règles d’exploitation portent sur le comportement à adopter lors du franchissement d’un interlocking. Chaque compagnie possède une signalisation spécifique.
Apparues en 1870, elles ont progressivement disparu à partir des années 1990, le blocage des itinéraires était aujourd’hui fait par électronique ou informatique.
Indication de passer un point donné à une vitesse limitée (par exemple un interlocking).
Cette indication peut être convoyée ainsi :
La vitesse à respecter est documentée sur le profil de ligne, en possession de l’engineer.
Indication de marche à vitesse restreinte (restricting speed).
Cette indication peut être convoyée ainsi :
Signaux searchlight au Québec
Photo : Roger Puta, domaine public, source
Type de signal présentant une seule lampe sur une unique cible, mais possédant une lampe seule lampe affichant plusieurs couleurs (rouge, vert, jaune).
La lentille utilisée permet de concentrer la lumière et de la rendre très visible à longue distance.
Avant l’utilisation des LEDs multi-couleurs, ces signaux étaient coûteux à entretenir, car ils nécessitaient une partie mécanique pour placer la bonne lampe de couleur en face de la lentille.
Ces signaux tendent à disparaître pour être remplacés par les Colorlight signal équipés de LEDs, plus simples à entretenir.
Voir aussi : Colorlight signal
Sémaphores en 1986 au Nouveau Mexique
Source : Roger Puta, domaine public, source
Sémaphore (évidemment).
Signal ball construit par Mason bogie
Un signal ball est un dispositif primitif de signalisation, consistant à monter ou descendre des groupes de balles le long d’un mat.
Les balles peuvent être de couleur, ou groupées (une balle sur un câble, deux sur un autre...). Un ordre différent correspond à chaque balle ou groupes de balles qui sont hissées.
Pour les grandes compagnies, les signal balls ont été remplacées par le semaphore à partir des années 1860, car plus simple à mettre en œuvre.
Voir aussi : highball
Passerelle au dessus de plusieurs voies, où sont regroupés les signaux pour chaque voie.
Indication d’arrêt absolu.
Cette indication peut être convoyée ainsi :
Expression désignant le passage d’un signal au rouge.
« Tumble » signifie « tomber » ou « chuter », et représente ici l’action de la barre du semaphore qui passe à l’horizontale (équivalent du signal rouge). L’expression est restée malgré la disparition des sémaphores.