Sur un réseau miniature, surnom d’un type de manoeuvre en yard consistant à utiliser ses cinq doigts pour déplacer le matériel roulant.
Terme consacré pour désigner un wagon ou une locomotive présentant un défaut technique. Un placard est alors collé sur le véhicule, afin qu’il soit réparé dans les plus brefs délais.
Littéralement « train nu » ; désigne un train composé de porte-containers ou de wagons plats qui ne sont pas chargés.
Ligne dédiée au transfert de wagons entre deux compagnies concurrentes, où la proportion de dessertes locales est moins importante que le trafic passant. La ligne est le plus souvent gérée par une compagnie dédiée.
Un train Union Pacific/CSX, avec un hopper entre les locomotives et les citernes
Photo prise à Railroad Oak Park, Chicago. La rame à droite est une rame de la série 2400 du métro de Chicago.
Photo : David Wilson, CC-BY, source
Dans un train de tank cars transportant des matières dangereuses, un buffer car est placé en tête de rame, entre les citernes et la ou les locomotives. Le but est d’avoir un wagon qui absorbe les chocs en cas d’accident en tête de train.
Le buffer car est souvent un hopper, ces wagons étant virtuellement les plus nombreux à rouler à l’heure actuelle en Amérique du Nord.
Train composé uniquement d’une (ou plusieurs) locomotive(s) tractant uniquement un ou plusieurs cabooses.
Système de contrôle central du mouvement des trains. Une console centralisée rend compte de l’occupation des voies, et donne au dispatcher la possibilité de contrôler les trains via les appareils de voie et les signaux répartis le long de la voie.
Personne en charge de la conduite du train : opérations de contrôle du trafic, attelages, freins, manœuvre des aiguilles...
Ne pas confondre avec le Engineer, qui conduit la locomotive, et sur lequel le Conductor a autorité.
Groupe de locomotives commandées ensemble. Le terme « unité multiple » est son équivalent en français d’Europe.
Dérailler. Littéralement « rencontre dans le maïs ».
Action d’atteler.
Voie ou ligne où la détection des trains n’est pas effectuée par les circuits de voie.
Généralement, la sortie du « dark territory » est empêchée par un signal. Le conductor du train doit alors signaler sa présence au dispatcher, généralement par téléphone.
Ce terme couvre plusieurs définitions :
Frais payés par une entreprise à un propriétaire d’un wagon pour chaque jour où ce wagon est dans l’emprise de l’entreprise terminanl embranchée.
Personne responsable de la coordination de la marche des trains.
Locomotives actives placées au sein d’un train. Elles sont commandées par radio.
Personne en charge de la conduite de la locomotive.
Ne pas confondre avec le Conductor, qui dirige les opérations du train.
Un « Extra » est un train qui n’est pas sur la timetable. Il n’a pas d’horaire et est donc « glissé » entre des circulations régulières.
Il est identifié par la présence de deux fanaux blancs ou deux drapeaux blancs à l’avant de la locomotive.
Configuration d’une voie en impasse, où l’aiguille ne permet pas à la locomotive de récupérer ou placer un ou des wagons, car la locomotive se retrouverait entre le wagon et le heurtoir.
Deux solutions permettent de résoudre cela :
Voir aussi : trailing-point
Personne en charge d’entretenir la chaudière d’une locomotive à vapeur, ou la chaudière pour le chauffage sur une locomotive diesel.
Le terme a disparu avec la fin de la vapeur, mais persiste sur certains chemins de fer pour désigner un apprenti engineer ou l’assistant de l’engineer en charge des contrôles des outils de mesure de la locomotive.
Au pluriel, sert parfois à désigner l’équipe de conduite.
Manœuvre au lancer.
Cette manœuvre est théoriquement interdite, car dangereuse et ayant de multiples chances et manières de rater.
Elle est appliquée quand un wagon est à livrer sur une voie en impasse alors que la locomotive se retrouverait entre le wagon et le heurtoir (Facing-point).
Occupation de la main line lors d’une manœuvre.
Se dit également quand un obstacle (véhicule, équipement, etc.) engage le gabarit ferroviaire.
Opération de manoeuvres consistant à vider entièrement un spur (incluant les wagons qui doivent rester sur place), à trier les wagons dans un yard proche et à replacer en une fois les wagons sur le spur, dans l’ordre souhaite par le client.
Cette opération est réalisée principalement dans des zones où le train représente un danger (usine, port...), afin que les manoeuvres de triage soient effectuées dans une zone dédiée et sécurisée.
La traduction peut être « grande traction et grande poussée ».
Lors d’un croisement de deux trains sur une voie unique, un des deux a priorité sur l’autre. Celui qui a la priorité va conserver la main line (« hold the main »), l’autre se plaçant sur le siding (« take siding »).
Personne en charge de la gestion du dépôt des locomotives lors d’une session d’opérations sur un réseau miniature.
Le terme d’applique aussi à une locomotive dédiée au service dans un dépôt.
Terme désignant toutes les marchandises ne nécessitant pas un wagon entier, ainsi que, par extension, toute l’organisation autour de leur livraison.
Consist en light move.
Il s’agit probablement de machine aidant à la pousse des trains, retournant à leur point de départ.
Photo (recardée) : Roger Puta, domaine public, source
Train de machines, constitué d’une ou plusieurs locomotives, sans aucun wagon.
Train de fret local, desservant toutes les industries entre un yard et un point de rebroussement (gare, autre yard, grosse industrie, etc.) au sein d’une même division administrative.
De même, désigne un train de passagers partant d’une gare et desservant les gares jusqu’à un point de rebroussement proche. Certains de ces trains pouvaient être mixtes voyageurs/marchandises.
Parfois simplement nommés « local ».
Voir aussi : Through train, turn train
Train de fret constitué de types de wagons différents, le contraire d’un train-bloc.
Train spécial mis en place par la direction d’une compagnie.
Cheminot expérimenté sachant comment réaliser ses tâches avec efficacité et rapidité.
Personne en charge des opérations au sein d’une station.
Avant l’invention des radios à longue distance, un des rôles de l’operator est de tenir une gare ou un point d’arrêt, afin de prendre les messages venant du dispatcher et de les transmettre au conductor d’un train. Il était souvent secondé par un station agent.
Droit payé par une compagnie A à la compagnie B, propriétaire d’un wagon, tant que ce wagon est sur les voies de la compagnie A, et qu’importe son chargement.
Du fait de ce droit, les compagnies redirigent au plus vite les wagons vers leur compagnie d’origine.
Les Incentive Perdiem Boxcar, dans les années 1970 et 1980, sont réputés pour leur livrées colorées.
Action de déplacer un wagon pas encore totalement déchargé pour permettre des manœuvres, pour ensuite le replacer au même endroit.
Règle plutôt universelle demandant à l’engineer de rouler une faible vitesse et d’être en mesure d’arrêter son train si un obstacle apparaît à « la moitié du champ de vision ».
Ensemble des opérations hors maintenance visant à mettre en ordre de marche un matériel roulant : remplir un réservoir d’eau dans un tender, mettre de la glace dans un reefer, changer les draps dans un sleeping car, etc.
Mettre les freins.
Sur la plupart du matériel remorqué, cela consiste à serrer les freins mécaniques par rotation du volant de frein (brake wheel).
Personne en charge de la réception et de l’envoi des wagons au sein d’une station.
Elle prépare les waybills et les futurs mouvements des wagons (création d’une switch list), informe les clients des arrivées et des départs, commande des wagons vides pour les clients. Elle est aussi en charge du bon fonctionnement de la station (ménage, entretien...).
Il ne faut pas confondre ce rôle avec celui d’operator.
Stockage de wagons pleins ou vides sur des spurs, en attendant que leurs services ou contenus soient nécessaires.
De nombreuses shortlines basent une partie de leur modèle économique sur le storage in transit, par exemple en stockant des covered hoppers vides pendant l’année, ceux-ci ne servant que lors des moissons.
Personne en charge de contrôler les appareils de voie.
Train de fret direct, allant d’un yard à un autre yard sans arrêt.
Voir aussi : Local train, Transfer train
Système d’exploitation basé sur les horaires des trains, leur sens de circulation et leur priorité (classe), complété par des ordres écrits délivrés par une autorité centrale (dispatcher).
Personne en charge d’une tower, un poste d’aiguillage, de contrôle d’un crossing ou d’un interlocking.
Bulletin d’ordres donnant l’autorisation d’occuper une main line jusqu’à certaines conditions (arrivée à un point précis, rencontre avec un autre train, etc.).
Droit de passage négocié par une compagnie sur les voies d’une autre compagnie. Ces droits sont cessibles : certains compagnies rachètent d’autres compagnies pour bénéficier de ces droits de passage.
Configuration d’une voie en impasse, ou l’aiguille permet à la locomotive de récupérer ou placer un ou des wagons.
Voir aussi : Facing-point
Train meet sur le Canadien National
Photo : Roger Puta, domaine public, source
Rencontre (croisement) entre deux trains.
Train allant d’un yard à un autre, comme le ferait un through train, mais sur une très courte distance, souvent en zone urbaine.
Le trip pin est un élément d’attelage, correspondant à deux significations possibles et distinctes, une pour les trains réels, l’autre pour les trains miniatures.
Un « turn » est un type de local train desservant un lieu précis, à proximité d’un yard (grosse industrie, par exemple).
Train de marchandises assurant une desserte locale, gare après gare.
Work train de l’Union Pacific
Photo : Roger Puta, domaine public, source
Train de chantier
Responsable des opérations au sein d’un yard.