Ensemble de 20 rames à grande vitesse, exploitées par l’Amtrak pour le service Acela, sur le corridor nord-est.
Construites entre 1998 et 2001 par un consortium composé de Alstom (25%) et Bombardier (75%), ces rames assurent le service depuis 2000. La composition est de 6 voitures encadrées par deux locomotives.
Sa vitesse de pointe est de 240 km/h.
L’Avelia Liberty, qui doit aussi être utilisé sur la LGV californienne, doit leur succéder fin 2023.
Locomotive de la SNCF n°CC 21003, louée à l’Amtrak en 1977 lors de leurs recherches d’une nouvelle locomotive pour remplacer les GG1 sur le corridor nord-est.
Avelia Liberty en test en 2020
Photo : Simon Brugel, CC-BY-SA 4.0, source
Rames à grande vitesse, construites depuis 2017 par Alstom pour le marché nord-Américain.
La commande initiale concerne 28 rames, exploitées par l’Amtrak pour le service Acela, sur le corridor nord-est. Les spécifications de ces rames font qu’elle pourraient être choisies pour la California High-Speed Rail.
Ces rames doivent entrer en service en 2023. La composition est de 9 voitures encadrées par deux locomotives. Leur vitesse de pointe est de 260 km/h.
L’Avelia Liberty remplacera les Acela Express.
Une unité B désigne une locomotive entièrement équipée et indépendante pour produire son énergie, mais dépourvue d’une cabine de conduite. Le B peut signifier « booster ».
Devanture d’une locomotive à vapeur.
Cloche de la « Kanawha » K-4 n°2736 du Chesapeake and Ohio Railway
Photo : Dual Freq, CC-BY 3.0, source
Cloche.
La cloche permet d’avertir du mouvement du train. Elle est utilisée pour des cas précis ; elle peut être utilisée en combinaison avec le whistle.
Chaudière.
Box motor du Chicago, North Shore and Milwaukee, sauvegardé par l’Iowa Terminal Railroad
Photo : Roger Puta, domaine public, source
Locomotive électrique pour interurbans, destinée à tracter les trains de marchandises.
Roues Boxpok sur la 141 R 1199
Photo : Didier Duforest, CC-BY-SA 4.0, source
Type de roue motrice pour locomotive à vapeur, breveté par General Steel Castings.
Cabine de conduite.
Classification des locomotives comptant le nombre total de roues porteuses avant, motrices et porteuses arrière. Ce système est la norme utilisée en Amérique du Nord pour les locomotives à vapeur.
Voir aussi : 0-5-0
Un ensemble « cow and calf » (vache et veau) désigne un ensemble de deux locomotives diesel ou diesel-électriques, dont seule une des deux locomotives (unité A) est équipée d’une cabine de conduite pour la conduite en ligne.
La seconde locomotive (calf), non équipée d’une cabine, est attelée en permanence à son unité A, qui la commande.
Les locomotives composant un « cow-calf » sont considérés comme formant un ensemble permanent. Elle partagent donc la même immatriculation.
Cowcatcher sur la Denver and Rio Grande Western Steam Locomotive n°683
Malgré les apparences, le « chasse bœufs » n’est pas un chasse neige. Photo : Jon’s pics, CC-BY 2.0, source
Chasse boeufs à l’avant d’une locomotive.
Surnom d’un petit locotracteur (Plymouth, GE 44-tonner...).
Le terme pourrait être issu des modèles réduits anciens, sur lesquels la motorisation était très bruyante.
Roue motrice.
Le Rocky Mountain Rocket du Rock Island, tracté par une E7 et deux F7
Photo : Roger Puta, domaine public, source
Série de locomotives type A1A-A1A, construites entre mai 1937 à décembre 1963 par EMD. Elles sont caractérisées par leur cabine à l’avant rehaussée d’un gros phare.
Elles sont caractérisées par une cabine de conduite haute et une caisse alignée avec les bords du châssis (carbody unit). Elles sont destinées au trafic de ligne pour les trains de voyageurs.
Le type E a été décliné en de multiples versions : EA/EB, E1, E2, E3, E4, E5, E6, E7, E8 et E9. Les séries E7 et E8 sont les plus courantes.
Voir aussi : F-unit
Côté droit d’une locomotive par rapport au sens de la marche, où est posté l’engineer.
Voir aussi : Fireman’s side
La E3, prête au départ.
Photo : collection Craig Garver, CC0, source
Série de cinq locomotives électriques de type 1B-D+D-B1, exploitées entre 1917 et 1961 par le Milwaukee Road.
Elles utilisaient douze moteurs bipolaires, une innovation pour l’époque.
En 1953, elles font l’objet d’une révision intégrale.
Conduit permettant l’échappement des gaz de combustion.
Pour les locomotives à vapeur, le terme de « smokestack » est plus fréquemment utilisé.
Série de machines type BB conçues par EMD et produite entre 1939 et 1960.
Elles sont caractérisées par une cabine de conduite haute et une caisse alignée avec les bords du châssis (carbody unit). Elles sont destinées au trafic de ligne, principalement pour le fret (certaines unités ont été prévues pour les trains de voyageurs).
Le type F a été décliné en de multiples versions : FT, F2, F3, F7, FP7, F9, FP9 et FL9 (cette dernière est en configuration B-A1A). Les F7 sont la série majeure avec presque 4000 unités produites.
Voir aussi : E-unit
Dans une locomotive à vapeur, grille de foyer.
Chambre de combustion (à charbon, au fuel ou à autre chose...).
Côté gauche d’une locomotive par rapport au sens de la marche, où est posté le fireman.
Voir aussi : Engineer’s side
Châssis (d’une locomotive ou de tout autre matériel roulant).
Voir aussi : Chassis
Série de locomotives électriques de type CC, construites par GE Transportation Systems entre 1972 et 1983.
Plusieurs sous-séries seront proposées pour différents clients aux USA et au Mexique, tant pour le trafic de voyageur que pour des trains miniers.
Avec 73 exemplaires construits, il s’agit d’une des locomotives électriques 100% made in USA les plus courantes de l’ère moderne.
Surnom donné aux locomotives GP produites par EMD : GP7, GP9 et GP18, ainsi que toutes leurs reconstructions.
« GP » se prononce « Ji-pi » en anglais, ce qui a donné « Geep ».
La 4935 présentée au Railroad Museum of Pennsylvania
Photo : Derek Ramsey, CC-BY-SA 2.0, source
Locomotives électriques 2-C+C-2 emblématiques de ce mode de traction aux États-Unis.
Cratérisées par un design art déco signé Raymond Loewy et leur capacité à tirer des trains jusqu’à 160 km/h, c’est aussi sa longue carrière opérationnelle de près de 50 ans au sein du Penssy, du Penn Central, du New Jersey Transit , de la Conrail, et enfin de Amtrak qui font leur notoriété.
La locomotive 6001 au rince George Railway and Forestry Museum
Photo (modifiée) : Alasdair McLellan, CC-BY-SA 4.0 International, source
Série de locomitives électriques construites par GMD et Allmänna Svenska Elektriska Aktiebolaget (Suède) pour exploiter la Tumbler Ridge Subdivision de BC Rail.
Sept machines de type CC sont produites entre 1983 et 1984. Elles fonctionnent en 50 kV courant alternatif. Elles sont retirées du service en 2000. Une des machines est préservée au Prince George Railway and Forestry Museum.
Short hood (à gauche) et long hood (à droite) sur une GP9.
Image : Micha L. Rieser - Source
Sur une locomotive diesel, la cabine est à une extrémité, laissant de la place pour un capot de chaque côté, un long et un court.
Il y a donc le « short hood » qui désigne le petit capot côté cabine de conduite et le « long hood » qui désigne le plus grand capot.
On peut aussi parler de « nose » (« nez ») pour désigner le petit capot.
Voir aussi : nose
Sur une locomotive à vapeur, levier de changement de direction.
Une « Little Joe » arrive à Deer Lodge, Montana en 1971.
Photo : Drew Jacksich, CC-BY 2.0, source
Série de locomotives électriques produites par General Electrics.
Elles tiennent leur nom de Joseph Staline, car elles devaient être vendues à l’URSS. La vente ne se faisant pas à cause de l’évolution de la Guerre froide, GE reste avec ces machines sur les bras.
Personne n’en voulant, les 12 premières machines produites sont revendues vers 1948 au Milwaukee Road au prix de la ferraille, les E20 et E21 étant utilisées pour le service voyageurs.
Bielle motrice
Certaines locomotives diesel ont leur petit capot (short hood) qui peut être soit haut (high nose) ou bas (short nose). Les capots bas sont obligatoires depuis les années 1990 pour des raisons de visibilité.
Nose signifie nez.
Voir aussi : hood
Le footboard de cette Heiser conservée au Southeastern Railway Museum sert de support aux panneaux explicatifs.
Photo : Josh Hallett, CC-BY-SA 2.0, source
Marchepied présent à l’avant de certaines locomotives à vapeur.
Pilot truck sur une 4-4-0 du Riverside and Great Northern Railroad
Photo : Sean Lamb, CC-BY-SA 2.0, source
Bogie porteur avant d’une locomotive à vapeur.
Bissel avant.
Soc place à l’avant d’une locomotive, destiné à chasser les obstacles. Le terme « pilot » est également utilisé.
Certains sont spécialisés, pour couper les herbes hautes (« weed-cutter plow ») ou pour chasser la neige (« snow plow »).
Type de locomotive tender, présentant un essieu porteur et deux essieux moteurs (2-4-0 en classification Whyte).
Le terme porter désigne étalement l’accompagnant d’une voiture-lits.
Pratique courante en Amérique du nord, consistant à prendre la structure et certains composants d’une locomotive, et à changer le reste. L’objectif est d’avoir une machine « neuve » sans avoir à payer le prix d’une machine complète.
La plupart des fabricants de locomotives prévoient des « kits de conversion » pour des séries de machines populaires et fiables. Ces kits sont appliqués par des fabricants, par les compagnies au sein de leurs ateliers, ou par des sous-traitants.
Un rebuilt obtient très souvent une nouvelle appellation, par exemple les GP7, GP9 et GP18 reconstruites comme GP10.
Terme générique qui signifie littéralement « locomotive de ligne et de manœuvres ».
Terme apparu avec la « dieselisation » du parc moteur, il désigne un type de locomotive diesel universel en Amérique du nord : une locomotive à cabine de conduite unique, proche d’une des deux extrémités (que l’on désignera généralement comme le côté avant de la locomotive), et équipée d’un capot moteur étroit autorisant une visibilité au moins partielle vers l’arrière.
Voir aussi : switcher
Viola Sievers nettoie le running gear d’une class H du CNW.
Cette photo fait partie des illustrations marquantes des « métiers d’hommes » occupés par des femmes durant le Seconde Guerre mondiale. Photo : Jack Delano, domaine public, source
Ensemble des organes permettant la mise en mouvement de la locomotive. Sur une locomotive à vapeur, il s’agit de l’ensemble constitué des pistons, des bielles motrices et d’accouplement et des roues motrices.
Sur une locomotive à vapeur, soupapes de sécurité.
Bielle d’accouplement
Un slug de l’ Iowa Interstate Railroad, reconstruit à partir d’une GP8.
Photo prise à Rock Island, Illinois, par David Wilson, CC-BY, source
Locomotive possédant des moteurs de traction électrique, mais aucun moyen de produire cette électricité. Elle doit donc être attelée à une locomotive qui lui fournira son énergie.
Sur cette S-10 du Southern Pacific, la boîte à fumée est peinte couleur argent.
La porte de boîte à fumée est elle entourée de boulons, avec l’identification plate vissée en son centre. Photo : TearEMPTiness, CC-BY-SA 4.0, source
Boîte à fumée.
Par extension, désigne parfois uniquement la porte de la boîte à fumée (nommée smokebox door)
Cheminée.
Le terme « exhaust » désigne plus fréquemment l’échappement d’une machine Diesel.
Roue à rayons. En Amérique du nord, ces roues ne sont présentes que sur les essieux moteurs des locomotives, et, plus rarement sur les bissels. Ces roues ne sont pas utilisées sur du matériel remorqué.
Surnom des locomotives à vapeur.
Steeplecab n°60 de l’Iowa Traction Railway
Photo : Joe Christie (Rivercity), CC-BY-SA 2.5, source
Design de locomotives électriques, avec cabine centrale et deux capots.
Locomotive de manœuvres.
Voir aussi : Roadswitcher
Levier commandant la force motrice transmise aux roues motrices.
Bogie arrière.
Bissel arrière.
Une SD40T-2 (gauche) et une SD40-2 (droite).
Les différences sont bien visibles à l’arrière de chaque machine.
Photo (modifiée) : Joseph Zadeh, CC-BY-SA 4.0, source
Type de locomotive Diesel EMD conçue pour avoir un meilleur rendement en zone montagneuse, comprenant de nombreux tunnels. Leur prises d’air et leur refroidissement sont améliorés grâce à une ouverture du long hood pour laisser passer plus d’air.
Sont qualifiées de « tunnel motors » les EMD SD40T-2, EMD SD45T-2 et trois versions de GP15 : EMD GP15-1, EMD GP15T et EMD GP15AC.
La « locomotive » n°100.
Photo : domaine public, source
Séries de locomotives électriques du Virginian Railway, construites par Alco et Westinghouse en 1925–1926.